Le ministère de la Jeunesse et du Sport, par l'intermédiaire du Département administratif central des affaires ministérielles - Bureau africain de la jeunesse, a pu obtenir l'accréditation de la Commission de l'Union africaine pour mettre en œuvre son modèle de simulation en Égypte après de longues discussions qui ont eu lieu d'août à octobre 2019.

Il convient de noter que le Bureau africain de la jeunesse, au moment de sa création comme initiative, a joué un rôle dans le lancement du modèle de l’Union africaine en collaboration avec le groupe d’étudiants du Club international de sensibilisation de l’Université du Caire en 2012, notant que le modèle de l’Union africaine avait également été lancé en coordination et en coopération avec l'administration centrale du Parlement et de l'éducation civique au sein du ministère de la Jeunesse et du Sport.

Dans le cadre de la célébration du Mois de la jeunesse en Afrique et dans le contexte de la semaine de la participation des jeunes, le secteur de la jeunesse de l'Union africaine a organisé une formation sur le modèle de l'UA, avec la participation du Bureau de la jeunesse africaine, représenté par Mlle Alaa Zain, coordinatrice de projet du Bureau. La formation s'est déroulée au siège de l'Union africaine à Addis-Abeba du 11 au 16 novembre 2019.

La formation était organisée dans le cadre des préparatifs du modèle de l'Union africaine en Égypte, organisé par le ministère de la Jeunesse et du Sport, en coopération avec l'Université du Caire.

Le modèle de l'Union africaine 2019 avait pour thème “Enfants aujourd'hui, jeunes demain: transition en douceur”. Ce dernier est organisé en coopération avec différents partenaires, à savoir : l'UNICEF, Save the Children (Aide à l’enfance) conformément au Plan d'action africain sur l'autonomisation des jeunes (APAYE), qui souligne la nécessité de prendre en compte le passage de l'enfance à la jeunesse, ainsi que de déployer des efforts délibérés pour y faire face.

La formation sur le modèle de l'Union africaine visait à promouvoir des simulations indépendantes du modèle de l'UA, en particulier en Afrique.

Afin d’autonomiser et de former les jeunes, la formation comprenait des séances de dialogue, ateliers et simulations, abordant différents aspects tels que : dialogue intergénérationnel sur l'engagement communautaire dans lequel S.E. Mme Hanna Tetteh, représentante spéciale auprès de l’Union africaine et directrice du Bureau des Nations Unies auprès de l’UA, Mme Charlotte O’Neal (Mama C), poète, musicienne, artiste des arts visuels et codirectrice de l’ United African- American Community Centre, et Sarah Anyang Agbor, Commissaire aux ressources humaines, aux sciences et à la technologie de l'Union africaine, ont partagé leur expérience de participation communautaire avec les jeunes lors d'une discussion animée par Mme Aya Chebbi, envoyée de l'UA pour la jeunesse.

La formation a fourni aux jeunes l'occasion de se familiariser avec les divers cadres de développement de la jeunesse de l'UA, tels que l'Agenda africain 2063, la Charte africaine de la jeunesse, le Plan d'action africain sur l'autonomisation des jeunes (APAYE) et l'Initiative 1 million par 2021, ainsi qu'une formation au Plaidoyer pour les jeunes.

En ce qui concerne la simulation de l'UA, la formation comprenait une simulation du Comité africain d'experts sur les droits et le bien-être de l'enfant (ACERWC) ainsi qu'une simulation sur le sommet des chefs d'État où les participants ont joué le rôle de représentants des gouvernements africains et ont participé à des débats sur les questions d'actualité à l'ordre du jour de l'UA, ce qui a abouti à la rédaction de résolutions visant à résoudre les défis actuels de l'Afrique, ce qui a aidé, à son tour, les jeunes africains à comprendre les priorités et les fonctions de l’UA et a renforcé leurs compétences stratégiques pour une prise de décision, une élaboration de stratégies et une mise en œuvre efficaces.

Plus de 100 participants de différents pays africains ont participé à la formation, notamment: Égypte, Libye, Algérie, Tunisie, Maroc, Maurice, Comores, Nigéria, Soudan, Soudan du Sud, Cap Vert, Mauritanie, Côte d'Ivoire, Congo, Rwanda, Somalie, Zimbabwe, Ouganda, Libéria, Sierra Leone, Swaziland, Djibouti, Guinée, Lesotho, Gabon, Angola, Togo, Seychelles, Tchad, Niger, Burkina Faso, Bénin, Kenya, Cameroun, Mali, Namibie, Madagascar, Sénégal, Mozambique, Tanzanie, Zambie, Ghana et d’autres pays africains, y compris la diaspora africaine.