Depuis toujours, l’Afrique n’a pas été appelée en vain « le berceau des civilisations ». Jusqu'au moment où vous lisez ce article, les fouilles et les explorations archéologiques se poursuivent sur les terres africaines, en quête d'un héritage supplémentaire. C'est uniquement parce que le temps a toujours révélé qu'il existait plusieurs civilisations magnifiques - ou mineures - enracinées en Afrique, apparues et même fanées, mais elles se sont émergées bien longtemps après leur disparition. Mais à mesure que les recherches commencent à s'intensifier et avec l'aide des progrès scientifiques et technologiques actuels, nous témoignons de l'évolution des découvertes archéologiques. Je ne vais pas exagérer en disant que ces découvertes de civilisation ont changé le cours de l'histoire ; Cependant, il est nécessaire d’enrichir nos programmes scolaires d'informations sur ces découvertes. Dès lors, l'histoire de l'Afrique et celle du monde entier seront complètement connues.

Il existe Certaines civilisations que nous connaissons au niveau régional, telle que la civilisation égyptienne antique comme étant la plus connue pour ses événements riches et sa longue période, puis figure la civilisation kouchite, bien qu’elle n’ait pas reçu une propagande semblable à celle de son compatriote pharaonique. Alors, qu'en est-il du reste de l'Afrique ? Est-il logique que ce ne sont que deux, voire trois civilisations qui ont été dominantes sur ce vaste territoire ? Un territoire d'environ 30,37 millions de km² ? Non, le reste n'était pas un désert aride. Nous avons quelques autres anciens essentiels !

Puisqu’on a précédemment parlé de la consolidation de la civilisation pharaonique, en tant qu’exemple le plus réussi, il est nécessaire de mettre en lumière leur capacité à développer le langage hiéroglyphique qui leur a permis d’enregistrer toutes les personnes et tous les événements depuis très longtemps. Non seulement l'écriture sur papyrus, mais aussi leurs inscriptions artistiques sur les murs nous permettent de raconter toute une histoire uniquement en regardant ces gravures. Ainsi, cet héritage de civilisation a été transmis au cours des siècles. Au contraire, c’est la même raison pour laquelle certaines civilisations sont restées cachées ; certaines personnes ne les ont pas enregistrées, et d'autres ont délibérément caché leurs manuscrits et leurs écrits pour qu'ils durent longtemps ! Néanmoins, l’Afrique possède une tradition orale riche et détaillée qui garantit que les histoires ont été oralement transmises depuis les temps anciens jusqu’à nos jours.

La ville de Tombouctou, au Mali actuel, se trouvait à la lisière du désert saharien. Plusieurs siècles s'étaient écoulés avant que les puissances européennes ne découvrent avec déception cette ville vide au 19ème siècle, sans aucun indice sur les personnes qui vivaient autrefois ici ou sur aucune des richesses pour lesquelles la terre de l'Afrique de l'Ouest était connue. Cette ville est restée secrète jusqu'à la création de la Nation du Mali dans les années 1960, seulement à ce moment-là, l'incroyable trésor de Tombouctou n'a alors été révélé. Dans les temps anciens, les habitants de Tombouctou cachaient tous leurs manuscrits et les documents écrits sous la terre ; ils les ont tous enterrés sous le sable, craignant le vol de ceux-ci par les nomades, les puissances étrangères et les fondamentalistes musulmans. Ces personnes ont en réalité enterré plus de 70 000 manuscrits dans 30 bibliothèques contenant des connaissances allant de la médecine à la philosophie ; ce qui constitue un héritage magnifique qui nous raconte plus sur la région. Environ 100 000 personnes vivaient à Tombouctou ; dont 25% étaient des étudiants alphabètes qui étudiaient ces textes et en écrivaient de nouveaux pour l'échange de connaissances et pour les générations futures. Nous connaissons également ce lieu du voyageur arabe Ibn Battûta qui l’a visité vers 1350 et nous a également raconté qu’il avait été annexé par le roi du Mali, Mansa Moussa I. C’est la 1000ème preuve affirmant que les Africains étaient éduqués et alphabètes, niant la plus grande revendication de l'impérialisme.

Comment une civilisation entière pourrait-elle rester pratiquement inconnue dans notre époque moderne ? C'est exactement ce qui est arrivé à "Grand Zimbabwe", une grande ville commerçante que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de Zimbabwe. Ses ruines ont été découvertes en 1871 par un géologue allemand, mais la civilisation qui a construit ses vestiges était encore inconnue. Cette main invisible s'appelait « royaume de Mapungubwe ». Après que ce royaume ait duré pendant trois siècles, les archéologues pensent que les habitants de Mapungubwe se sont déplacés vers le nord, puis ont fondé le royaume du Grand Zimbabwe, car leur civilisation, Mapungubwe, a commencé à décliner à cette époque. Mapungubwe a survécu tout ce temps sur son sol fertile qui était accompagné des deux rivières : Shashe et Limpopo. Il est clair que l’agriculture est généralement la pierre angulaire de toute grande civilisation. Une fois que les personnes ont sécurisé leurs réserves alimentaires, elles commencent à prendre en compte les aspects de la civilisation tels que l’art, la langue, la médecine et même l’ingénierie. Aujourd'hui, personne ne peut nier que le Grand Zimbabwe a été étonnamment construit à des niveaux plus élevés ; les grands murs de la ville ont été construits sans mortier pour les maintenir ensemble ; même quand ils ont atteint 13 mètres de haut. La compétence des hommes, qui ont fabriqué plus d’un million de briques et construit les murs, les a rendus solides.

Si nous devons écrire sur les empires et les civilisations africaines, il me faudrait écrire un nombre illimité d’articles. Nous vivons à une époque où la porte de la connaissance est largement ouverte. Tout le monde - pas seulement les Africains qui sont proches sur les plans culturel et géographique - doit effectuer des recherches et avoir le besoin de connaître ce pays avec tout ce qu'il contient d’histoire, de ressources, de politique et de culture. Je suppose qu'il est très honteux que les gens ignorent leurs ancêtres, les origines de tout ce que nous examinons aujourd'hui. La langue, l'astronomie, la médecine, la philosophie, l'artisanat et bien plus encore proviennent de ces civilisations. Par conséquent, je signerais mon article en déclarant que sans étudier notre histoire, nous ne pouvons ni comprendre notre présent, ni construire un avenir.